Exposition: Les yeux luisants de Marusho

Exposition au MAI (Musée atelier de l’imprimerie),
du 4 juillet au 2 septembre 2023

En Janvier et février dernier, Louise Mutrel, la deuxième lauréate de la résidence de recherche et de création AZERTY au MAI est venue réaliser son projet. Son travail est une invitation au voyage et au dépaysement.

Nous vous attendons au MAI (Musée atelier de l’imprimerie) pour le vernissage qui aura lieu le 4 juillet 2023 prochain à 18 h 30 au 24 quai de la Fosse, 44000 Nantes.

Cette exposition sera en place jusqu’au 2 septembre 2023.

https://www.facebook.com/events/1401877094001778

Vous pouvez découvrir également une partie de ses œuvres dans le cadre du festival Ex vitro du 6 au 9 juillet, projet initié par Scroll Galerie, sur l’île de Nantes, Hall 1 & 2, 5 allée Frida Khalo, 44000 Nantes

https://www.facebook.com/events/670631894902539

À bientôt.

« C’est au Japon dans la préfecture d’Ishikawa, sur le parking du port d’une petite ville côtière que j’ai retrouvé la communauté des dekotora à l’occasion de son grand meeting annuel.

Hérité des ‘decorating trucks’ américains, le dekotora est un témoin de la prégnance de la culture américaine au Japon depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Réinterprété par des adeptes japonais, ce hobby se métamorphose en un artisanat moderne et sophistiqué dont le style s’exprime par la maîtrise de l’excès.
Sur le parking, devenu un catwalk à ciel ouvert, on vient admirer les camions à l’apparence troublante. L’originel poid lourd troque sa sobriété pour un attirail d’apparats emprunté au Gundam, une esthétique futuriste manga.
La nuit, l’événement se transforme en un carnaval peuplé de « real robots » scintillants et d’entités extravagantes. À les observer attentivement, chaque dekotora se révèle comme un véritable rébus. Un mélange de références historiques, folkloriques et populaires donnent vie à ces camions fantastiques. Au-delà de leur apparence sensationnelle, les dekotora sont des espaces multidimensionnels qui portent en eux une sensibilité individuelle et des histoires collectives.»

Louise Mutrel